6 au 18 juillet
GranTarajal, petit port municipal de l'île Fuerteventura : même de loin, il me plait : tout mignon, avec sa plage qui accueille les familles locales, avec plein de cris d'enfants et de baigneurs plutôt que l'alignement habituel des chaises longues-parasols.
Et il fait chaud ! Ciel bleu, soleil et mer transparente !!
Devant le port, un laser nous accueille : il tourne autour de nous, il y a 18 nds de vent, ils sont deux dessus, en maillot de bain ! Jm a peur que tout pète et qu'il faille aller les aider … mais non, le barreur a l'air d'assurer, il est même au rappel (en plus de son coéquipier) comme jamais je n'ai vu nos laseristes bourguignons tenir … hum hum !
Ensuite, c'est un nageur qui arrive de la plage, c'est Manuel qui vient parce que son rêve est de partir faire le tour du monde sur un bateau comme le notre …
Ensuite « tuu tutu tutu … totom totom totom » ! une batucada ! une batucada qui répète quelque part !!
Et puis la wifi fonctionne, on peut se connecter à vous tout de suite et gratis !
La marina est grande, paraît neuve … mais les pontons sont presque vides ! Des drapeaux français : « savez vous où on peut se garer ? » - venez à côté de nous ! Et ils arrivent tous pour choper nos amarres : JeanClaude et Geneviève, « le suisse », Paul, Gwena et leurs deux enfants.
JeanClaude et Geneviève, sur leur gros bateau-maison de 30 tonnes « Sylisa », voyagent depuis 10 ans ; avec leur gentillesse, leur générosité et leur patience, ils ont été une source intarissable d'histoires, de conseils et d'échanges ; entre autres, c'est grâce à eux que jm est sensé savoir comment pêcher le poulpe et moi le cuisiner !
Paul et Gwena, ce sont les petits jeunes ; vous prenez la fin de l'histoire « Ensemble, c'est tout », et eux représentent la suite de l'histoire : Paul était cuisto et Gwena intermittente du spectacle, ils tenaient un petit bistrot à Paris, ils ont fait deux enfants, Alfred et Violette … puis ont vendu le fond de commerce pour acheter un bateau et partir … leur rêve, c'est voir Hushaïa...
Pour rencontrer les autochtones, facile en ce moment, ils sont espagnols jusqu'au bout des ongles : tu parles foot, et la discussion est lancée !!! tu traînes dans les bars le soir d'un match, et tu repères untel qui a son bateau sur le chantier, untel qui pêche au bout de la jetée ...
Ces 10 jours nous permettent donc de confirmer que notre envie de rentrer en France par avion en laissant le bateau ici est réalisable.
A force de discuter, de se renseigner, on évalue les avantages/inconvénients entre à terre/au sec, on achète le billet d'avion et on prépare le bateau à rester seul pendant deux mois, garé à côté du « suisse » qui reste là jusqu'en janvier.
Nous allons prendre un avion le 18 juillet ; nous arriverons par Bruxelles et dd et cathy (en stage pour leur départ en Palestine à Paris) se sont proposés pour venir nous chercher ! trop top !
Pour la suite, on a rien de prévu pour l'instant, on a seulement plein d'envies qui s'adapteront dans le temps avec le programme ou les dispos des uns et des autres...
Pour la suite, on a rien de prévu pour l'instant, on a seulement plein d'envies qui s'adapteront dans le temps avec le programme ou les dispos des uns et des autres...
à très très bientôt !